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Le trading des Futures pour les débutants et les plus chevronnés : la (meilleure) alternative aux ETFs, CFD et options
La trading des Futures : la catégorie reine du trading
De nos jours, les investisseurs peuvent spéculer sur une grande variété de produits financiers. Si l’un d’entre eux veut investir dans le DAX, il peut utiliser des produits financiers tels que les fonds, les ETFs, les certificats, les CFD, les options, les warrants ou encore les Futures. Vous pouvez aussi consulter notre article à ce sujet « Comment négocier au mieux l’indice DAX. » La négociation des Futures est souvent considérée comme la catégorie reine du trading. De nos jours, quiconque remplit les conditions requises pour le trading de contrats à terme et dispose de ressources financières suffisantes peut spéculer sur les variations de cours à la hausse comme à la baisse. Vous avez la possibilité de négocier sur des marchés réglementés moyennant des frais de transaction extrêmement faibles et avec un effet de levier constant. Pourtant, de nombreux particuliers se montrent plutôt sceptiques et considèrent les Futures comme des placements à haut risque qu’il convient plutôt d’éviter. Mais qu’en est-il au juste ?
Partie 1 : informations générales concernant les Futures
Les Futures, qu’est-ce que c’est précisément ?
Les Futures sont des produits financiers dits dérivés. Leur valeur dépend donc d’une autre valeur sous-jacente, à savoir l’actif sous-jacent. Les Futures sont aujourd’hui largement standardisés. Ils constituent toujours un engagement entre deux parties d’acheter ou de vendre un actif sous-jacent à un prix et à une date future fixés au préalable. C’est pourquoi un Future est aussi appelé une opération à terme. Si cette opération n’est pas clôturée avant l’échéance en bourse par une opération de compensation, l’obligation d’accepter ou de livrer l’actif sous-jacent prend naissance, tout comme l’obligation pour l’émetteur des options. Des Futures, par exemple des Futures sur indice, sont, pourtant, réglés en espèces (cash-settlement) en conformité avec la réglementation en vigueur. Une des raisons est que les actions ne sont pas divisibles et qu’une livraison exacte de la contre-valeur du contrat serait donc impossible.
Fonction principale : transfert de risques entre les acteurs du marché
Dans le cas des Futures, une distinction est faite entre les contrats financiers à terme et les contrats de marchandises à terme. Alors que les premiers dépendent d’actifs sous-jacents tels que des actions, des indices ou des devises étrangères, les seconds portent sur des matières premières telles que le pétrole, l’or ou le soja. La fonction centrale des Futures consiste à transférer le risque entre les acteurs du marché.
Les opérations et les accords à terme similaires revêtant différentes formes sont une pratique millénaire. Les premiers Futures viennent d’Égypte ou de Chine et existent depuis 2000 av. J.-C.. Ils correspondent, alors, à des accords de prix dans la négociation de matières premières comme les céréales ou le riz. À cette époque comme aujourd’hui, la stratégie de couverture contre les variations de prix inopportunes et la spéculation occupait une place prépondérante. Les Futures, sous leur forme actuelle, existent depuis les années 1970.
Le trading des Futures, comment ça marche ?
Les Futures sont négociés sur des marchés à terme strictement réglementés et surveillés dont Eurex (European Exchange), CBOT (Chicago Board of Trade) ou CME (Chicago Mercantile Exchange). La bourse en garantit l’exécution et écarte tout risque de contrepartie dans le chef des acteurs du marché. Cette notion fait référence au risque de défaillance qui existerait dans une transaction comparable sans intervention d’une bourse, par exemple si l’un des partenaires commerciaux n’était pas en mesure de remplir ses obligations.
Durée et dates d’échéance des Futures
La bourse élabore des Futures et définit, entre autres, dans les spécifications des contrats respectifs, la taille du tick (plus petite variation de prix possible) et la date d’expiration des différents contrats. Dans le Future (mini) DAX, par exemple, il existe quatre contrats dont les dates d’expiration ou d’échéance sont fixées peu après 13 heures le troisième vendredi du troisième mois de chaque trimestre (mars, juin, septembre et décembre). De nombreuses options et autres contrats à terme expirent également la journée des trois sorcières (Triple-Witching Hour, en anglais).
Par exemple, de nombreux Futures américains comme l’or ou le pétrole brut comptent 12 contrats et des dates d’expiration mensuelles, même si la liquidité peut changer d’un contrat mensuel à un autre. La plupart du temps, le marché principal se concentre sur un ou deux contrats de Future, négociés à l’heure actuelle à un rythme très soutenu. Pour les contrats moins prisés, le spread (la différence entre le cours acheteur et le cours vendeur) est généralement un peu plus élevé, si bien qu’un investisseur peut obtenir des exécutions d’ordres moins avantageuses.
Dans quelle mesure les obligations de livraison et d’achat concernent-elles également les investisseurs particuliers ?
Les investisseurs doivent soit liquider leurs positions sur les Futures avant la date d’expiration (en les dénouant par une opération de compensation), soit les faire rouler sur un Future ultérieur, par exemple au cours du trimestre suivant. L’ancienne position est aussi liquidée, mais en même temps, une nouvelle est ouverte sur un Future à plus long terme. Comme les coûts de transaction sont extrêmement faibles par rapport à la valeur du contrat, le roulement d’un contrat de Future sur le suivant correspond à la procédure habituelle de détention de positions de Future sur le long terme.
La raison en est que les obligations de livraison et d’achat des Futures s’appliquent, par définition, à tous les acteurs du marché. Dans la pratique, les brokers en ligne comme LYNX empêchent toutefois les investisseurs privés de souscrire en tout état de fait une obligation de livraison ou d’achat non souhaitée, par exemple pour des contrats à terme de marchandises. Car qui veut se faire livrer 1 000 barils de pétrole brut ou de jus d’orange à la porte de son domicile ? C’est pourquoi les investisseurs de Futures sont informés à un stade préliminaire de la liquidation ou du roulement de leurs positions. Les contrats correspondants sont généralement « bloqués » une à deux semaines avant la date de livraison. Si l’investisseur ne liquide pas ou ne roule pas lui-même la position à temps, le broker est obligé de liquider la position.
Si des Futures réglés en espèces sont encore détenus à la date d’expiration, alors ceci revient simplement à liquider la position à cette date. Le compte est régularisé en fonction du dernier cours avant la date d’expiration, c’est-à-dire que les pertes sont débitées ou les gains crédités.
Partie 2 : conditions préalables, fonctionnement et avantages
Condition préalable : être en mesure de conclure des opérations à terme
Comme pour les options, la négociation des Futures nécessite également, au vu du législateur, d’être en mesure de conclure des opérations à terme. C’est la condition préalable pour qu’un particulier puisse effectuer des opérations à terme en passant par une banque. Pour obtenir la capacité de réaliser des opérations à terme, un investisseur doit être suffisamment informé par sa banque de dépôt ou son broker en ligne sur les risques des opérations à terme. Les Futures comme les autres opérations à terme, sont des produits dits à effet de levier, c’est-à-dire que les mouvements des cours de l’actif sous-jacent peuvent entraîner des gains ou des pertes plus élevés en pourcentage dépassant la mise initiale.
Dans le pire des cas, un investisseur peut non seulement perdre la totalité de la valeur de son portefeuille, mais aussi être obligé d’effectuer des versements supplémentaires si les pertes (par exemple, en raison d’un gap dans le cours overnight) dépassent la valeur du portefeuille. Mais ce scénario est la plupart du temps contré par les systèmes de marge sophistiqués des brokers en ligne, car ces derniers liquident leurs positions avant de subir une perte totale dans le but de protéger l’investisseur. Un investisseur qui envisage de se lancer dans la négociation de Futures doit tout de même être conscient des risques effectifs et potentiels.
Afin de documenter la déclaration de risques, les banques et les courtiers en ligne réclament en général une confirmation par écrit. L’investisseur déclare qu’il a connaissance des risques, y compris celui de perdre la totalité de sa mise et l’obligation d’effectuer des versements supplémentaires. En d’autres termes, il déclare avoir suffisamment d’expérience en ce qui concerne les produits financiers concernés. En signant la déclaration d’acceptation des risques, le client est habilité à effectuer des opérations à terme et la banque ou le courtier se protège simultanément contre d’éventuelles demandes de dommages-intérêts pour manquement à ladite déclaration. LYNX peut vous permettre de valider votre expertise en indiquant dans la gestion de votre portefeuille les produits que vous connaissez bien et ceux que vous souhaitez négocier. La procédure à suivre pour être en mesure de conclure des opérations à terme est donc accessible en ligne.
Avantage du trading des Futures : montant en EUR constant par point
À la différence de la négociation d’options ou de warrants, l’effet de levier des Futures demeure constant. Tout modèle de calcul élaboré est donc superflu. Un Future mini-DAX, par exemple, vous rapporte toujours 5 EUR par point (= 1 tick) que le DAX fait bouger dans « votre direction » : un Future mini-DAX représente 5 fois le niveau du DAX en EUR (multiplicateur de 5, valeur du contrat = 5 x le niveau du point DAX en EUR). Par ailleurs, chaque point que le DAX déplace dans la direction opposée portera toujours 5 EUR au débit de votre compte. Un mouvement de prix de 100 points dans le DAX signifie donc toujours un mouvement de compte de 500 EUR pour un contrat de Future Mini-DAX. Celui-ci est inscrit soit en votre faveur, soit à votre charge, selon que votre position se révèle « bonne » ou « mauvaise ».
Comme les mouvements quotidiens de 300 points et plus sont fréquents pour le DAX, un Future Mini-DAX peut facilement fluctuer de plus de 1 500 EUR par jour. À titre de comparaison, un Future DAX normal avec un multiplicateur de 25 (la taille du tick ici, au passage, est de 0,5 points DAX) fluctuerait alors d’un équivalent de 7 500 EUR sur base journalière. Pour la plupart des portefeuilles des investisseurs privés, les deux pourcentages représentent des montants assez élevés. Mais ce sont les mouvements rapides et forts qui rendent le DAX si alléchant pour de nombreux négociateurs de Futures et mini-Futures. En effet, si vous faites bien les choses, vous pouvez réaliser des bénéfices considérables en un rien de temps.
La marge : garantie de l’effet de levier des Futures
Vous pouvez soit acheter un Future si vous voulez anticiper une hausse des cours et donc ouvrir une position longue, soit le vendre et donc prendre une position short si les cours sont à la baisse. Pour ces deux opérations, vous devez toutefois déposer une garantie suffisante (margin, en anglais), qui est calculée et fixée par votre banque de dépôt ou votre broker. Le montant de ce capital est bloqué pour chaque Future détenu sur votre compte et sert de coussin en cas de baisse du cours.
Certains brokers, comme LYNX, acceptent en général les marges minimales de la bourse en question, par exemple Eurex, alors que d’autres prestataires facturent aussi une commission de sécurité unique. Le montant de la marge permet de fixer le degré de levier qu’un investisseur peut faire varier en fonction de son portefeuille. La marge varie vers le haut ou vers le bas selon l’évolution du cours de l’actif sous-jacent. Si la marge est de 5 %, par exemple, le trader peut opérer avec un effet de levier (très élevé) de 20 au maximum et donc toujours déplacer jusqu’à 20 fois son investissement en capital sur les marchés.
Dispositifs de protection contre l’appel de marge
Par rapport à un investissement direct dans l’actif sous-jacent, les Futures ne mobilisent donc qu’un très faible investissement en capital. Cette situation présente des opportunités, mais aussi des risques proportionnels : une augmentation de +5 % de l’actif sous-jacent peut doubler le capital investi, tandis qu’une baisse de -5 % dans le même cas entraînerait une perte totale. Dans la pratique, néanmoins, le contrat de Future fait déjà l’objet d’une liquidation obligatoire à partir du moment où une marge minimale définie est dépassée. Au préalable, l’investisseur est en général informé par un communiqué que le solde de sa marge va passer en négatif et que la position est susceptible d’être automatiquement fermée à brève échéance.
Un appel de marge, à savoir la sollicitation concrète d’une obligation d’effectuer des versements complémentaires ne se produit que dans des cas extrêmement rares. Si le solde du compte n’est pas suffisant pour couvrir les pertes subies en raison d’un gap dans le cours ou en cas de suspension des opérations ou de forte baisse des cours overnight, par exemple. Si tous les instruments de sécurité ne fonctionnent pas, l’investisseur doit au broker des Futures la différence due et doit donc rétablir l’équilibre de son compte.
Différents types de marges
La marge initiale (Initial Margin, en anglais) définit la quantité d’espèces qui doit se trouver sur le compte de dépôt pour ouvrir une position de Future. Pour les positions ouvertes, au moins la marge intrajournalière doit alors être disponible en permanence comme garantie. Dans le cas contraire, la position correspondante est automatiquement clôturée, comme décrite ci-dessus. La marge intrajournalière est nettement inférieure à la marge initiale, car sinon, même un petit mouvement de prix en sens inverse entraînerait la fermeture automatique de la position. Par exemple, une marge initiale pour le Future Mini-DAX pourrait être de 3 000 EUR, la marge intrajournalière de 2 500 EUR. Le DAX pourrait ensuite se déplacer de 100 points maximum dans la direction opposée sans descendre en dessous de la marge intrajournalière.
Marge overnight : exigences de fonds propres plus élevées pour les positions overnight détenues
Une marge overnight est nécessaire pour maintenir des positions ouvertes la nuit. Ce montant est considérablement plus élevé que la marge initiale et intrajournalière, et peut être le double de la marge initiale, par exemple, 6 000 EUR dans l’exemple ci-dessus. Des capitaux supplémentaires sont nécessaires, car les situations critiques pour les cours peuvent bien sûr se produire en dehors des heures de négociation. Si, par exemple, il y a un krach boursier sur les bourses asiatiques pendant la nuit, l’indice européen DAX et donc le Future mini-DAX, pourrait subir un mouvement de panique en présentant un gap dans le cours très important de 200 à 500 points ou plus encore.
La liquidation d’une position de Future est possible à tout moment en cas de mouvements des cours. Certains Futures, tels que des Futures sur indices américains, sont négociés à peu près 24 heures sur 24 assorties de courtes pauses. Ces contrats nécessitent donc une marge overnight plus faible. Ils sont fortement appréciés par les négociateurs de Futures car ils permettent de réagir aux changements de cours pratiquement 24 heures sur 24.
Vous trouverez ici dans les pages LYNX les exigences de marge actuelles pour le trading des Futures.
Décompte en continu des profits et des pertes
Seule une marge assez faible par rapport à la valeur du contrat est donc nécessaire pour détenir des Futures. À la différence, par exemple, d’une opération sur actions, il n’y a aucun flux financier direct de l’acheteur vers le vendeur lorsqu’une position de Future est ouverte. Les fluctuations de cours sont régularisées chaque jour par le règlement quotidien (daily settlement, en anglais). Autrement dit, les bénéfices sont crédités sur votre compte et les pertes débitées.
Si vous achetez des actions Daimler pour 10 000 EUR, le solde en espèces de votre compte est directement réduit de 10 000 EUR. Si vous achetez 50 Futures Euro Stoxx, le solde en espèces de votre compte varie constamment, mais uniquement en fonction du profit ou de la perte de la position. Il n’y a donc pas de mouvement de flux financier de l’acheteur vers le vendeur et seule la partie de la valeur du portefeuille qui est bloquée est requise comme garantie, autrement dit comme marge.
Futures vs CFD
Les investisseurs privés, en particulier, se détournent souvent de la négociation de Futures pour privilégier les CFD (contracts for difference), qui ont pris du galon ces dernières années. Les CFD présentent néanmoins des avantages et des inconvénients. Tout comme pour les Futures, la négociation de CFD peut aussi engendrer des bénéfices substantiels moyennant un petit investissement en capital. Un désavantage est généralement le prix d’un CFD fixé directement par le broker et non par une bourse réglementée.
Les brokers CFD ont donc la possibilité de s’écarter légèrement des cours du marché et d’en tirer profit. De nombreux brokers de CFD obtiennent des gains intéressants, surtout lorsque le spread est élevé, c’est-à-dire lorsque la différence entre le cours acheteur et le cours vendeur (bid and ask price, en anglais) est gonflée artificiellement. De nombreux investisseurs en CFD sous-estiment le coût de la négociation des CFD en raison du manque de transparence des prix de la plupart des prestataires. On néglige aussi souvent leur intérêt personnel dans les cours de compensation qui sont moins favorables du point de vue du trader en CFD.
LYNX pratique également des prix corrects basés sur le marché, dans le cadre de la négociation des CFD
Les CFD peuvent également être négociés par l’intermédiaire de LYNX BROKER, mais les cours sont comparés et régularisés par le DMA (Direct Market Access) par rapport aux cours de change en temps réel de l’actif sous-jacent. Au lieu de payer des frais indirectement au moyen du spread, comme c’est habituellement le cas avec d’autres brokers qui proposent des CFD, la commission pour le trading de CFD par le biais de LYNX BROKER est correcte et transparente, tout comme pour les transactions sur actions.
La taille du contrat qui a été fixée (actuellement 55 000 EUR pour le Future mini-DAX et 275 000 EUR pour le Future DAX « normal ») constitue l’un des rares points faibles du trading des Futures, car les traders et les investisseurs ne peuvent négocier que la taille du contrat disponible ou un multiple de celui-ci. Un ajustement flexible de la taille de la position sur le compte, comme pour les CFD ou les actions au cas par cas, n’est donc pas possible.
Coûts de transaction plus faibles pour le trading des Futures
La négociation de Futures constitue néanmoins une alternative intéressante aux CFD pour les investisseurs disposant de suffisamment de moyens car elle s’effectue à des conditions nettement plus favorables et avec des spreads minimums et ce, directement sur un marché à terme réglementé, transparent et liquide. Par exemple, LYNX BROKER prélève une redevance comprise entre 1,50 EUR et 2,00 EUR par contrat pour l’ouverture ou la fermeture d’une position (appelée « half turn ») sur les Futures allemands et 4 USD pour les Futures américains. Une position longue ou courte sur un Future mini-DAX d’une valeur de 55 000 EUR (niveau DAX : 11 000 points) coûte 1,50 EUR. Si la position est liquidée, un autre 1,50 EUR est prélevé. Par rapport aux CFD, les Futures constituent l’option la plus avantageuse pour les traders actifs qui souhaitent profiter des variations des cours d’un indice, même avec des spreads similaires à ceux du marché.
Le cours du Future est déterminé en fonction de l’offre et de la demande. L’actif sous-jacent et le Future évoluent généralement en parallèle dans une fourchette très étroite, car certains acteurs du marché bénéficient immédiatement des spreads. Toutefois, le cours du Future ne correspond généralement pas exactement à la valeur de l’actif sous-jacent. Il y a en général un faible spread, relativement constant.
Partie 3 : spécificités de la négociation des Futures
Cost of Carry : coûts de portage liés à la durée des Futures
La différence faible et relativement constante entre le sous-jacent et le Future s’explique facilement : les coûts de financement et de détention qui sont générés lorsque l’actif sous-jacent est acquis directement sans conclure une opération à terme. Pour acquérir un actif sous-jacent, l’acheteur doit, par exemple, soit contracter un prêt et payer des intérêts sur celui-ci, soit s’abstenir de payer des intérêts sur le marché monétaire. Tous les coûts et revenus de l’investissement direct alternatif (intérêts, dividendes, frais de transaction, frais de garde ou de stockage, assurances, droits de souscription, etc.) sont pris en compte pour établir le prix d’un Future. Il s’agit d’un processus connu sous le nom de « cost of carry ». Le prix d’un Future peut en général être coté à un niveau légèrement supérieur ou inférieur à celui de l’actif sous-jacent, selon que les coûts de portage sont positifs ou négatifs.
Les Futures d’indices boursiers sont généralement établis en fonction du cost of carry négatif, car les frais de financement pour la détention d’un portefeuille boursier comparable sont généralement supérieurs à ses revenus sous forme de dividendes, etc. Le Future s’échangera alors à un niveau légèrement supérieur à celui de l’indice boursier. À la fin du terme, l’écart par rapport à l’indice se réduira, car le délai restant qui expire entraîne des coûts de portage de plus en plus faibles. Les acheteurs de Futures sont disposés à payer pour ce contrat des prix légèrement supérieurs à l’indice boursier, compte tenu des coûts ainsi économisés jusqu’à l’échéance.
Si les rendements d’un portefeuille d’actions sont, par contre, supérieurs aux coûts de financement (par exemple pour le DAX pendant la période des dividendes, à savoir au printemps), le Future se négociera en dessous du niveau de l’indice. En effet, un investissement direct en bourse est ainsi plus intéressant car il faut tenir compte de la perte de dividendes à l’ouverture. Le Future se négocie alors en dessous de la valeur de marché de l’actif sous-jacent et est appelé coût de portage positif.
On peut en général avoir une bonne vue d’ensemble sur les costs of carry et ils peuvent produire des effets positifs ou négatifs
En principe, les coûts de portage sont généralement d’une certaine importance, lorsque les positions sont détenues pendant une période plus longue, par exemple deux semaines. Le coût de portage est réduit de façon constante pendant la période de détention, qu’il soit positif ou négatif. À l’échéance, le cours des Futures correspond alors au prix comptant de l’actif sous-jacent. Le côté short (dans le cas de majorations de prix) ou le côté long (dans le cas de minorations de prix) bénéficie, l’un ou l’autre, du cost of carry. Celui qui se rapporte au DAX pourrait, par exemple, se situer entre 8 et 15 points DAX, de sorte que, au-delà des distributions, le niveau actuel des taux d’intérêt (comme pour tous les Futures financiers) exerce l’influence la plus significative sur le montant de la majoration ou de la minoration.
Contango et Backwardation des Futures sur matières premières :
Les coûts de stockage représentent une part importante, surtout pour les matières premières. Par exemple, pour stocker de grandes quantités de pétrole brut, il faut de grandes citernes ou des pétroliers, des assurances, des intérêts et des pertes, ce qui engendre des frais globaux élevés pour les achats matériels. Le Future tient également compte de ces coûts. Les Futures sur les matières premières avec des échéances plus longues se négocient généralement à des prix plus élevés que les prix quotidiens au comptant de l’actif sous-jacent.
Les traders qui misent sur des augmentations de prix doivent tenir compte de cette majoration typique, appelée contango. Pour les positions longues, cela entraîne des pertes de roulement régulières, tandis que les positions courtes génèrent des gains sur le contango. Si, au contraire, les investisseurs s’attendent à ce que l’actif sous-jacent baisse, la situation typique de contango peut faiblir ou même s’inverser. C’est ce qu’on appelle le backwardation (inverted market). Ici, le prix à terme est inférieur au prix comptant.
Partie 4 : pourquoi négocier des Futures
Les Futures constituent un instrument financier extrêmement flexible et polyvalent. Les trois principales raisons qui amènent à négocier des Futures sont la stratégie de couverture (hedging), le trading et l’arbitrage.
Raison 1 : stratégie de couverture (hedging)
Les Futures sont d’excellents instruments de couverture pour appliquer une stratégie de couverture. Les portefeuilles ou les prix des matières premières peuvent être couverts contre les fluctuations et les baisses de cours avec des frais de transaction relativement faibles. Si, par exemple, on prévoit une tendance temporaire à la baisse sur les marchés, le risque de perte d’un important portefeuille d’actions peut être neutralisé assez efficacement et à moindre coût en recourant à des Futures sur indice correspondants et ce, quelle que soit la période envisagée.
Un Future mini-DAX pourrait, par exemple, être utilisé pour couvrir un portefeuille diversifié de valeurs allemandes de premier ordre d’un montant d’environ 55 000 EUR à un niveau d’indice de 11 000 points. Un mécanisme de couverture efficace exige toutefois au moins une harmonisation approximative entre les Futures et le portefeuille d’actions, à la fois sur le plan de la sélection des titres et du volume total. Par contre, le hedging au moyen d’options (par exemple, un protection put) nécessite des primes d’option en plus des frais de transaction, qui doivent être pris en compte comme des coûts supplémentaires. De même, une entreprise industrielle peut se protéger contre les fluctuations des taux de change ou des prix des matières premières sur les marchés des Futures. Ces derniers sont utilisés à des fins de hedging par les banques, les entreprises et les fonds (spéculatifs) principalement.
Futures vs options de couverture de portefeuille
Dans les phases de turbulences du marché, comme fin 2018, il peut être judicieux pour les investisseurs particuliers d’acheter des Futures à des fins de couverture. Au lieu de mettre une option put dans le portefeuille qui est bien souvent trop chère et difficile à calculer, assortie d’une prime de volatilité importante et d’une valeur temps décroissante, un Future peut être une alternative plus simple et avantageuse. Au moment même où les fluctuations prennent de l’ampleur et où de nombreux investisseurs veulent se protéger, les primes d’option augmentent en flèche et atteignent souvent des sommets. Les investisseurs qui achètent alors perdent même souvent de l’argent avec les options put quand les prix continuent en fait à baisser.
Si la volatilité (marge de fluctuation) baisse lorsque l’actif sous-jacent se stabilise, les primes d’option diminuent de nouveau. Cet impact peut même neutraliser ou dépasser les mouvements des cours de l’actif sous-jacent. (vous pouvez en savoir plus sur le fonctionnement des options dans notre article Bien investir avec des options). Pour les Futures, par contre, l’effet de levier est constant et réagit toujours aux variations de cours de l’actif sous-jacent au prorata du multiplicateur. Comme indiqué ci-dessus, les costs of carry sont relativement gérables et ont un effet soit légèrement favorable ou défavorable sur l’investisseur.
Raison 2 : trading
En plus de la couverture de portefeuille (hedging), les Futures sont particulièrement adaptés aux traders les plus actifs. En raison de leurs coûts très faibles et de leurs spreads faibles, les Futures sont un des instruments préférés des day-traders et des adeptes du swing trading en particulier qui se fient aux mouvements des cours à court et moyen terme. La stratégie du trading consiste à gagner petit mais souvent, les positions ne durent que quelques secondes voire quelques minutes. Mais des périodes de plusieurs semaines ou même de plusieurs mois sont également assez courantes. Il importe toutefois de noter que les positions sont soit liquidées, soit intégrées dans le contrat suivant en temps opportun avant les dates d’échéance. Le trading est la raison principale des adeptes des Futures et il existe d’innombrables stratégies et méthodes de trading sur lesquelles nous nous pencherons dans un prochain article.
Raison 3 : arbitrage
Les opérations d’arbitrage peuvent aussi être négociées en théorie avec des Futures. L’arbitrage désigne l’exploitation des déséquilibres du marché à des fins de profits sans risque. En cas de différences d’évaluation importantes entre l’actif sous-jacent et le Future, par exemple, cette situation peut être exploitée en ouvrant simultanément une position longue dans la valeur plus avantageuse et une position short dans la valeur plus coûteuse. Si l’instrument sous-jacent et le Future convergent à nouveau, un profit d’arbitrage est réalisé. Mais, comme un investisseur est en concurrence avec les systèmes informatiques des investisseurs institutionnels, les grands déséquilibres du marché ne surviennent aujourd’hui pratiquement plus que dans des situations extrêmes, comme dans des situations de krachs complexes impliquant des mouvements de cours extrêmement rapides et intenses. Pour les investisseurs ou les traders particuliers, l’arbitrage est donc un mauvais choix en matière de Futures.
Partie 5 : premiers pas dans la négociation des Futures
Important à savoir concernant le trading des Futures : le bon broker en ligne
Si vous souhaitez vous lancer dans le trading des Futures, vous devez impérativement faire appel à un broker spécialisé dans ce type de produit. La plupart des modèles d’activité des courtiers en ligne en Allemagne notamment sont principalement axés sur le trading par des particuliers. La négociation de Futures, souvent considérée comme « exotique », n’est généralement pratiquée que moyennant des frais relativement élevés. Elles peuvent atteindre 10 ou 20 EUR par half turn (ouverture ou fermeture d’une position de Future).
La raison principale en est que seul un petit pourcentage de clients des brokers dispose de l’expertise nécessaire et de la marge de manœuvre nécessaire pour devenir actif sur les marchés des Futures. De nombreuses banques hésitent également à encadrer cette démarche et conseillent donc en général à leurs clients d’éviter la négociation de Futures « à haut risque ». Les produits alternatifs (présentant un risque similaire) tels que les warrants, les certificats et les CFD dégagent des revenus beaucoup plus importants pour les banques et sont donc généralement mieux commercialisés.
En sa qualité de spécialiste des Futures, LYNX peut vous proposer une structure tarifaire extrêmement avantageuse, à partir de 1,50 euro par half turn (Future mini-DAX). Étant donné que les Futures ne sont disponibles que dans les tailles de portefeuille prédéfinies, celles-ci doivent aussi être suffisamment grandes pour amortir les fluctuations escomptées.
Afin de choisir la bonne taille du portefeuille pour les Futures, être attentif à la gestion financière
Le choix du broker, mais aussi la taille du portefeuille, sont des facteurs déterminants pour réussir ses opérations moyennant des Futures. Le montant du capital nécessaire pour négocier un contrat est facilité par les exigences de marge du broker. Vous pouvez consulter les exigences de marge courantes de LYNX sur son site web sous la rubrique Exigences de marge. L’exigence de marge est cependant sans rapport avec la taille du portefeuille au-delà de laquelle il est logique pour les investisseurs de négocier des Futures. On recommande en général que la taille du compte soit un multiple de la marge requise, sinon les fluctuations des cours en pourcentage deviennent trop importantes pour une stratégie de trading durable.
Vous comprenez donc que la négociation des Futures requiert une grande discipline pour un investisseur, puisqu’une position trop importante par rapport à la taille du portefeuille peut rapidement conduire à des pertes exorbitantes. Si le compte n’est pas suffisamment alimenté ou que les capitaux ne sont pas élevés, l’investisseur se retrouve rapidement sous pression financière et affective dès qu’une position de Future va à l’encontre de ses attentes. Le b.a.-ba de la réussite réside donc dans une gestion financière ou de la taille des positions. Autrement dit, les tailles des positions envisagées dans le cadre d’une stratégie de négociation et les pertes maximales autorisées doivent aussi être examinées.
Exemple en chiffres :
- Taille de la position : 1 contrat (mini-DAX)
- Valeur du contrat : 55 000 EUR (DAX 11 000 points)
- Exigence de marge du broker : 5 % (2 750 EUR par contrat)
- Marge overnight : 10 % (5 500 EUR par contrat)
- Perte maximale par négociation : 2,0 % de la valeur du portefeuille
- Stop : 100 points DAX
Un solde de compte de 10 000 EUR et une marge initiale de 2 750 EUR suffisent pour ouvrir sans problème une position de la taille recherchée et la conserver overnight. La restriction visant à limiter les pertes paraît toutefois problématique. 2 % du solde du compte est déjà affecté lorsque le DAX perd 40 points ou 0,36 % (40 * 5 EUR = 200 EUR). La taille minimale du compte pour un Future Mini-DAX est donc dans ce cas de 25 000 EUR. Si le pip stop 100 points est déclenché, l’investisseur a perdu 500 EUR ou 2 % du capital investi. Si, en revanche, la tolérance au risque est de 1 % du capital investi ou si le stop est déclenché à 200 pips, la taille minimale du compte (sans coussin) est déjà de 50 000 EUR.
Important afin de déterminer la taille du portefeuille : calculer le coussin de marge pour les séries de pertes
Comme le montre ce calcul, la taille nécessaire du compte est calculée à partir des spécifications définies en fonction de la perte maximale par position. Il faut bien sûr aussi tenir compte du fait que même dans le cadre d’une stratégie de trading rentable, on peut craindre une série de pertes, c’est-à-dire une série de « déclenchements » consécutifs. C’est pourquoi un coussin de marge doit garantir que les règles concernant la gestion financière ou de la taille des positions demeurent valables même si cinq ou six opérations à perte successives se produisent.
Apprendre le trading des Futures : l’importance de la rigueur et de la force mentale
En raison de leur structure simple et de leur traitement relativement aisé, les Futures conviennent aussi aux investisseurs qui n’ont, jusqu’à présent, négocié que des actions, des CFD et des produits similaires. Mais il faut aussi tenir compte des exigences en matière de capital, de la gestion financière et du risque. En raison du risque de perte, comme pour tous les produits à effet de levier, il convient de faire preuve de beaucoup de rigueur, de force mentale et d’appliquer une stratégie claire, en plus de bien connaître le fonctionnement du produit.
Aucune connaissance préalable approfondie n’est nécessaire, mais quelques années d’expérience boursière sont susceptibles de faire la différence en ce qui concerne les perspectives de réussite des futures opérations. Dans cette optique, la négociation des Futures semble convenir davantage aux traders chevronnés ou aux investisseurs qui souhaitent élargir leur éventail de transactions plutôt qu’aux investisseurs qui font leurs premiers pas en bourse. Les débutants ayant peu d’expérience des marchés boursiers devraient commencer par les actions ou les CFD et ne passer aux Futures qu’après avoir traversé quelques cycles boursiers sans subir de dommages financiers majeurs.
Futures mini ou instrument de trading pour les investisseurs particuliers
Si vous êtes assez sensible aux pertes, il est probable que les Futures ne vous conviennent pas. L’expérience a montré que les investisseurs dont les nerfs sont mis à rude épreuve sont souvent tentés d’augmenter le risque en cas d’évolution négative, en laissant courir les pertes ou en procédant au rachat classique fatal des titres dans le rouge. Toute personne capable d’écarter ces pièges à coup sûr possède cependant les bonnes cartes pour devenir tôt ou tard un trader de Futures qui réalise des bénéfices durables. Les Futures Mini, en particulier, représentent une solution de remplacement intéressante aux produits classiques tels que les ETFs, les options ou les CFD pour les investisseurs particuliers. Du fait de leur faible multiplicateur, la valeur contractuelle de ces produits est nettement inférieure à celle des contrats de Futures standardisés, qui sont surtout recherchés par les grands investisseurs institutionnels.
Astuce : commencez par un compte de démonstration pour acquérir des connaissances spécifiques
Il est recommandé de commencer avec un compte de démonstration pendant quelques semaines ou quelques mois afin de se familiariser avec les mouvements de cours et les réactions des Futures mini. De la sorte, vous investissez de l’argent virtuel et vous ne flambez pas votre argent si durement gagné. Effectuez autant de transactions que possible en temps réel pour vous faire une idée du produit que représente le Future mini. Bénéficiez des opportunités de formation offertes par votre broker en ligne pour le trading des Futures.
LYNX diffuse périodiquement des articles de qualité ou des webinaires en direct dans le cadre d’un vaste programme de formation visant à approfondir vos connaissances de base et votre expertise. Il est recommandé de mettre votre stratégie de trading par écrit et de vérifier régulièrement si vous vous y tenez et dans le cas contraire, pourquoi vous ne le faites pas. Acceptez vos erreurs de débutant et tirez des leçons des erreurs inévitables que vous avez commises. De la sorte, vous analysez et comprenez ce qui vous a amené à procéder à une opération en particulier. Il en va de même pour la négociation des Futures : c’est en forgeant qu’on devient forgeron ! Pour apprendre le trading des Futures par l’intermédiaire de LYNX, vous pouvez demander un compte de démonstration.
Sauvegarder des positions avec le stop-loss
Dans le cadre du trading des Futures, vous mettez en jeu d’importantes sommes d’argent. Les brokers tels que LYNX proposent toutefois à leurs clients une plateforme de négociation professionnelle dotée de nombreuses options pour couvrir les positions. Les ordres stop-loss ou les ordres suiveurs vous permettent de fixer le prix auquel les positions doivent être fermées et les pertes coupées.
Partie 6 : la négociation des Futures via LYNX en pratique
La plateforme de négociation TWS, Trader Workstation, proposée par LYNX permet de négocier des Futures sans aucune restriction et présente des outils de trading intégrés tels que le ChartTrader ou le BookTrader. Ces derniers procurent au trader un avantage décisif en matière de temps ou de négociation sur les Futures.
Si vous voulez profiter de la hausse des cours du DAX, ouvrez une position longue et ajoutez un Future à votre portefeuille. Les profits ou les pertes sont pris en compte dans le calcul du solde du compte et sont affichés en fonction de l’évolution actuelle des cours. Si vous prévoyez une baisse des cours, vous ouvrez une position short et vous obtenez une position négative sur un Future.
Exemple de trading de Future – spécifications du Future mini- DAX
Vous pouvez afficher les spécifications d’un contrat de Future sur la plateforme TWS en double-cliquant sur la ligne des titres.
Ligne des titres ou des ordres :
Description du contrat :
Les Futures les mieux cotés pour le trading :
Les Futures les plus échangés par le biais de LYNX :
- CAC40 Future (actif sous-jacent : CAC40, multiplicateur : 10, Taille du tick : 0,5, valeur du tick : 1° EUR, bourse : Monep) Vous pouvez consulter ici un article concernant le future CAC40 : Future CAC40
- ESTX50 Future (actif sous-jacent : EURtoxx indice boursier 50, multiplicateur : 10, taille du tick : 1 point, valeur du tick : 10 EUR, bourse : Eurex). Vous pouvez consulter ici un article de notre collègue Tycho Schaaf sur ce Future, qui est, à vrai dire un mini-Future compte tenu de la taille des contrats : Future 50 Euro Stoxx
- ES Mini-Future (actif sous-jacent : S&P indice boursier 500, multiplicateur : 50, taile du tick : 0,25 points, valeur du tick : 12,50 USD, bourse : Globex/CME). Vous pouvez consulter ici un article concernant le Future ES : E-mini S&P 500
- NQ Mini-Future (actif sous-jacent : Nasdaq indice boursier 100, multiplicateur : 20, taille du tick : 0,25 points, valeur du tick : 5 USD, bourse : Globex/CME)
- GBL Future (actif sous-jacent : Euro Bund, multiplicateur : 1 000, taille du tick : 0,01 points, valeur du tick : 10 EUR, bourse : EUREX). Vous pouvez consulter ici un article concernant le Future Bund : Future Euro Bund
- DAX Future (actif sous-jacent : Indice boursier DAX, multiplicateur 25, taille du tick 0,5 point, valeur du tick : 12,50 EUR, bourse : Eurex). Vous pouvez consulter ici un article concernant le Future DAX : Future DAX. Comme nous l’avons déjà mentionné, le Future mini-DAX est disponible depuis fin 2015 (actif sous-jacent : indice boursier DAX, multiplicateur 5, taille du tick 1 point, valeur du tick : 5 EUR, bourse : EUREX). Vous pouvez consulter ici un article concernant le mini-DAX : Future Mini-DAX
Autres Futures appréciés par les investisseurs particuliers
Mini Future Dow Jones (YM)
Un autre indice Future connu est le mini-Future Dow Jones (YM), qui est négocié sur la bourse Globex/CME avec un multiplicateur de 5 et une valeur de tick de 5 USD. Vous pouvez consulter ici un article concernant ce Future : YM | Future Dow Jones
Future CL pétrole brut
Un Future de renom du marché des matières premières est le Future pétrole brut CL. Il représente 1 000 barils de Light Sweet Crude Oil. Ce Future est négocié sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), un marché exploité par le Chicago Mercantile Exchange (CME). La taille du tick est de 0,01, sa valeur de 10 USD. Vous pouvez consulter un article à ce sujet ici : Light Sweet Crude Oil Future
Le trading des Futures vous convient-il ?
Les Futures vous offrent la possibilité de miser à la fois sur la hausse et la baisse des cours d’un actif sous-jacent à des frais relativement faibles et avec un investissement en capital limité sur un marché à terme réglementé et liquide, sans aucun risque de contrepartie. Le multiplicateur constant permet de garantir une évolution constante et calculable des cours qui (contrairement aux options, par exemple) se déroule en parallèle avec l’actif sous-jacent.
Pour le trading des Futures ou des mini Futures, vous devez être un investisseur chevronné et ne pas vous contenter de posséder un bagage boursier ou des connaissances théoriques. Une certaine expérience de la négociation d’autres produits financiers à effet de levier tels que les certificats à effet de levier, les CFD ou les options vous aidera à comprendre le fonctionnement et les risques des Futures et vous permettra d’éviter les erreurs de débutant telles que les tailles de position trop grandes.
Des connaissances en matière de gestion financière et des risques vous permettront d’élaborer et de concrétiser des stratégies rentables. Vous devez pour cela disposer d’un capital suffisant au regard de la valeur du contrat de manière à ne pas être contrarié dans l’immédiat par une succession imprévisible de pertes ou par de fortes fluctuations des cours des Futures ou mini-Futures. Si vous remplissez toutes ces conditions, alors rien ne s’oppose au trading des Futures.
Vous souhaitez vous lancer dans le trading des Futures ?
LYNX vous donne l’opportunité de négocier des Futures partout dans le monde. Dax, Euro Stoxx, Dow Jones, S&P, Russel 2000 ou matières premières, etc., LYNX saura toujours vous proposer des Futures sur mesure. La négociation directe sur les bourses de votre pays vous fera bénéficier d’un volume de transactions élevé et d’un spread limité.
Votre qualité de day trader ou d’investisseur vous fera profiter de la qualité de l’offre de LYNX, car LYNX est en mesure de négocier des actions, des ETFs, des contrats à terme, des options, des devises et bien d’autres instruments encore, à un faible coût. Prenez le temps de comparer nos tarifs à ceux de la concurrence et négociez désormais via notre plateforme professionnelle.
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Le trading des Futures chez LYNX
LYNX vous propose une plateforme très fiable et efficace pour le trading des Futures. Vous pouvez négocier sur des indices dans le monde entier : AEX (FTI), DAX (FDAX), Euro Stoxx 50 (ESTX50), e-mini S&P (ES), Nasdaq (NQ) et Dow Jones (YM). Consultez notre offre concernant le trading des Futures :